1ère Cie Arc Châlons en Champagne

Vers l'archerie actuelle

A peine le calme de la révolution française revenu et l’ordre rétabli, la Chevalerie renaît. De tous cotés, au Nord, au Centre, aux quatre coins du pays, les Compagnies se reformaient appauvries mais toujours aussi vivaces.

Depuis, la Chevalerie de l’Arc n’a cessé de se développer, de reconquérir la faveur, la protection et les encouragements des autorités. Ainsi Napoléon III remit plusieurs fois des prix à diverses Compagnies et autorisa le 6 Août 1853 la Compagnie de Paris à prendre le titre de " Compagnie Impériale de l’Arc ". Plus tard, les Présidents de la République dotèrent le Championnat de France d’un vase de Sèvres destiné au champion annuel.

En 1863, pour rester en accord avec l’évolution de la société civile et des mentalités, sous la responsabilité du Docteur DENONVILLIERS de la Compagnie impériale de Paris, des statuts nouveaux sont publiés, écartant des textes toutes références religieuses, rapprochant étroitement la Chevalerie de l’arc des structures du compagnonnage.

A la fin du XIXème siècle, Paris et sa banlieue comptent près de deux cent compagnies regroupées en quinze familles. Chaque famille a un comité et l’ensemble de ces comités forme une sorte de conseil supérieur de Chevalerie.

Sous l’égide d’Octave JAY, capitaine de la Compagnie de Saint-Pierre de Montmartre, en 1899 les familles de l’Île-de-France et des compagnies de l’Oise se regroupent pour fonder la Fédération des Compagnies d’Arc d’Île-de-France, munie d’un Conseil supérieur qui s’est donné entre autres la mission d’entretenir l’esprit de confraternité dans la Chevalerie d’arc.

Les rites liés à la chevalerie sont modifiés, conformément à la loi de 1901 qui interdit toute référence religieuse ou politique dans le cadre d’une association, ils sont laïcisés par O. JAY (qui supprime " les symboles ridicules ou d’un mysticisme outré ").

Toujours sous l’impulsion de la Chevalerie qui en assurait le fonctionnement, la Fédération prit un caractère national en devenant autonome en 1928 pour former la F.F.T.A. (Fédération Française de Tir à l’Arc). Vers la même époque, le tir à l’arc devient un sport olympique.

Par suite de la progression constante du nombre de licenciés, de l’évolution et de la transformation du tir à l’arc, la chevalerie perdit progressivement de son influence au sein de la Fédération. On a vu apparaître de plus en plus d’associations se structurant sous forme de clubs et abandonnant la chevalerie.

Dans les années soixante, et notamment après les événements de 1968, le nombre des chevaliers est en chute libre et même dans les compagnies qui conservent cette appellation, la Chevalerie tend à disparaître.

Aujourd'hui elle tend à renaitre et certaines Compagnies possèdent des Chevaliers. Ceux ci sont discrets, et hormis dans une cérémonie traditionnelle il est difficile de savoir qui est quoi au sein d'une même association.

Aujourd’hui, c’est encore et toujours un véritable titre de Chevalier que reçoit l’archer qui en est jugé digne et son intronisation est encore et toujours basé sur les mêmes obligations.

 

"PROTEGER ET SERVIR DANS L’HONNEUR"

 

Nous ne pouvons pas rejeter en bloc les vieilles traditions, elles contiennent trop de valeurs. Ce sont des valeurs d’Honneur, de Respect, d’Entraide.

 

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